samedi 30 juin 2018

La reconstruction en douce se confirme

Simon Bourque avait une valeur insoupçonnée semble-t-il, puisqu'il passe aux Jets en retour de Steve Mason, Joel Armia, et de choix de 4ième ronde 2020 et de 7ième ronde 2019. Je blague, bien sûr, car cette transaction en est une où ce que le CH donne vraiment aux Jets c'est de l'espace sous le plafond salarial pour mettre sous contrat Paul Statsny. Le CH vient d'ailleurs juste de racheter le contrat de Mason, ce qui prouve qu'il n'avait aucun intérêt pour le joueur en tant que tel. Puis, Joel Armia, qui est RFA aurait coûté entre 2 et 3 M$ par année aux Jets. Les Jets sauvent donc environ 7 M$ avec cette transaction, soit à peu près le salaire qu'exigera Statsny. Le CH, lui, obtient un bon jeune joueur de la LNH en Armia. Il va s'ajouter à tous les ailiers du club et donner de la flexibilité à Bergevin pour transiger à nouveau. Les choix de repêchage sont un léger bénéfice supplémentaire. Mason va donc coûter 1.366 M$ par année au CH au cours des deux prochaines années. C'est le prix à payer pour acquérir Armia sans joueur significatif en retour. Armia est un ancien choix de premier tour, #16, des Sabres en 2011. Il n'a que 25 ans. Il a eu un développement assez lent, mais est toujours en progression. Il vient allonger la liste des joueurs finlandais dans l'organisation du CH. Aussi, il est imposant physiquement à 6'3" et 205 lbs. Je sais que c'est un peu cliché, mais il va apporter de la grosseur à l'aile où le club compte surtout sur de petits joueurs. Par dessus tout, comme je le mentionne dans le titre, cette transaction confirme le stratégie de reconstruction en douce du club. Armia vient s'ajouter au noyau de joueurs de 26 ans et moins du club. Bon geste de Bergevin.

vendredi 29 juin 2018

La plaidoyer de Gallagher

Brendan Gallagher est un joueur entier et dévoué, personne ne peut dire le contraire. À lui seul il est le symbole de la fameuse attitude que recherche Marc Bergevin et qui aurait tant manqué à l'équipe la saison passée. Toujours est-il que Gallagher, Monsieur Attitude, y est allé d'un texte vantant la spécificité du marché de Montréal, sa tradition gagnante, la passion inégalée des partisans, Shea Weber et Carey Price... deux grands leaders selon lui, Price qui selon Gallagher, dans l'esprit des joueurs, est toujours le meilleur gardien de but au monde... Pas sûr que beaucoup de joueurs avaient ça à l'esprit la saison passée. Enfin...

Toujours est-il que je lisais ce vibrant plaidoyer de Gallagher et que j'étais divisé. D'un côté j'admirais le feu qui brûle en lui et je ne pouvais m'empêcher de me dire que si plus de joueurs du club étaient à son diapason, l'équipe ne serait jamais tombée aussi bas. Toutefois, de l'autre côté je trouvais que son argumentaire se voulant positif portait paradoxalement en lui-même les causes des problèmes du club. La couverture médiatique inégalée, le caractère frénétique des fans, le désir de gagner à tout prix à chaque année, même contre tout réalisme. Aussi, le rappel constant du passé glorieux qui ne peut que faire pâlir le club actuel qui doit composer avec une réalité pourtant bien différente de celle des années de Frank Selke et Sam Pollock. Il est loin le temps où le club avec accès aux deux meilleurs joueurs francophones du Québec.

Aujourd'hui les meilleurs jeunes joueurs s'obtiennent le plus souvent à la suite de saisons médiocres des clubs qui peuvent les repêcher. Le désir de vaincre et la passion acharnée sont de bien belles qualités, mais rien ne vaut le réel talent. Le talent n'est pas tout, mais c'est la base essentielle. Alors la passion de Gallagher et des partisans je la comprend, et la respecte, mais la LNH de 2018 n'est pas celle du temps de mon père ou de mon grand-père. Un marché trop passionné qui réclame un club compétitif année après année, de manière souvent illusoire, est plus un handicap qu'un atout si le but est de finir par gagner la coupe. Par cette critique je ne prône pas ici la politique de la terre brûlée si chère à certains. C'est totalement irréaliste de penser appliquer cette philosophie à Montréal, mais entre ça et l'angélisme voulant que la tradition et la volonté de vaincre pourraient ramener la coupe à Montréal, il y a une marge. Je sais que le texte de Gallagher en est aussi un de marketing, mais je pense qu'il n'y aura pas un joueur autonome qui sera dupe. Le refus de John Tavares de considérer Montréal comme destination possible est éloquent sur la perception qu'ont les joueurs sur Montréal et son équipe de hockey. Le marché hockey montréalais aurait besoin d'une bonne dose de réalisme et ce n'est pas un texte du genre de celui de Gallagher qui va y contribuer. Ce texte dit toutes les bonnes choses pour plaire aux partisans dépendants affectifs, mais aucun professionnel du hockey, dirigeant, agent ou joueur ne sera berné. Tous savent ce qu'il faut pour gagner et tous savent que Montréal n'a pas actuellement ce qu'il faut pour ce faire. Le chemin à suivre pour tenter d'y arriver est le même pour toutes les équipes, mais le fameux caractère particulier du marché montréalais peut-il donner assez de latitude aux dirigeants du club pour suivre ce chemin?

jeudi 28 juin 2018

La reconstruction du CH

Comme je l'ai mentionné dans le sujet précédant, la conduite de Marc Bergevin lors du dernier repêchage laisse penser qu'il y a vraiment un mot d'ordre de reconstruction qui a été donné par Geoff Molson l'hiver passé, avant la date limite des transactions. Pas pour une reconstruction de fond en comble, mais plutôt un virage jeunesse et une prise de conscience qu'il était trop tard pour espérer gagner une coupe avec le noyau de vétérans encore avec l'équipe. Comme je l'ai aussi déjà mentionné, à Montréal une reconstruction radicale est impossible à cause de cirque médiatique qui entoure l'équipe et qui a une grande influence sur la base partisane de l'équipe et les acheteurs de billets. Si véritable reconstruction il y a, ce devra être une reconstruction en douce ou la direction devra jouer sur deux tableaux. Le premier étant d'accumuler des jeunes joueurs talentueux, le deuxième étant de mettre sous contrat des vétérans, à moyen terme, pour tenter de montrer qu'on fait quelque chose pour aider le court terme, et aussi pour ne pas sombrer dans une culture de la défaite comme à Edmonton, par exemple.

Bergevin devra donc jouer au funambule entre ces deux impératifs. Dans ses premières années à Montréal les performances surprenantes du club l'ont convaincu qu'avec un peu de chance la coupe était possible. Je peux me tromper, mais je pense qu'il est revenu de cette illusion. Je pense qu'il a finalement une lecture assez juste de la position dans laquelle se retrouve son club. En d'autres mots, il sait qu'il n'a pas l'équipe pour aspirer à la coupe dans les trois prochaines années et il sait que pour changer cet état de fait il devra faire une transition entre ce qui reste du noyau dont il a hérité et le nouveau noyau qu'il tente de former. Voyons un peu où l'équipe en est, en se rappelant qu'avec des jeunes joueurs, rien n'est sûr, et qu'il y aura des déceptions, mais aussi des surprises agréables.

Je pense que les deux derniers repêchages de l'équipe ont prouvé que le club a décidé de régler à l'interne et pour de bon son problème au centre. Le pipeline est maintenant plein de candidats, et Danault et DeLaRose demeurent deux options viables pour le troisième trio, et le deuxième en attendant la relève. Des ailiers l'équipe en a plusieurs, et certains des centres repêchés pourraient finir à l'aile si le taux de succès avec ces joueurs est élevé. Je ne vois donc pas de problème majeur à cette position. Au poste de gardien, Carey Price, selon son niveau de performance, pourrait être le vétéran qui restera le plus longtemps, mais il pourrait aussi se tanner et demander une transaction. Il y a aussi Cayden Primeau qui est actuellement le prospect le plus intriguant de l'équipe. S'il devait confirmer ce qu'il a commencé à montrer l'an passé, il pourrait changer fortement la donne et le cours des choses à cette position. S'il peut faire un Matt Murray de lui-même et bousculer Price d'ici trois ans, ça changerait de beaucoup la perspective de l'équipe, surtout qu'à partir du 2 juillet 2021, Price sera vraiment échangeable, si il maintient un bon niveau de jeu. À cette date il aura touché 50.75 M$ sur les 84 M$ de son contrat. Ce qui veut dire qu'un club pourra l'avoir pour cinq saisons pour seulement 33.25 M$. Finalement, il y a la défense, qui semble être le point le plus faible pour le moment car l'équipe n'a pas de véritable top prospect identifié en tant que tel à cette position. Josh Brook pourrait surprendre et se révéler un futur top-2, mais sinon on est plus dans des défenseurs avec potentiel #3 à #7. À moins que Timmns soit un véritable génie et que Romanov devienne un nouveau Markov, mais on est encore très loin de pouvoir y penser sérieusement.

Tout ça pour dire que Bergevin a déjà pas mal d'éléments prometteurs en banque et il a aussi des vétérans qui ont encore une bonne valeur marchande pour l'aider à finaliser son travail. Il n'a a pas non plus de contraintes salariales fortes avec tous ces jeunes joueurs qui s'ajouteront à bas salaires pour leurs trois premières saisons. Donc, pour jouer sur le deuxième tableau et leurrer la meute, il pourra se permettre des signatures coûteuses, en autant que le terme n'excède pas trois ou quatre ans. Un Paul Statsny, par exemple pourrait être surpayé, juste pour boucher un trou béant et calmer l'acheteur de billets. En d'autres mots, je ne vois pas l'équipe tout mettre en oeuvre pour couler et viser le top-3 du repêchage encore dans les années à venir. Je pense que si les bons choix de joueurs ont été faits, la principale tâche de Bergevin sera de gérer le développement et de s'ajuster en cours de route aux surprises positives et aux déceptions inévitables. Sa tâche principale sera d'échanger graduellement ses vétérans pour consolider l'édifice en cours d'érection.

mardi 26 juin 2018

Bergevin peut-il être logique jusqu'au bout?

Mathias Brunet y va d'un article ce matin où il vante le courage de Marc Bergevin lors du dernier repêchage. Le courage d'avoir gardé tous ses choix et d'y être allé avec un des plus jeunes joueurs disponibles en Jesperi Kotkaniemi. La façon dont Bergevin a géré lors de la dernière semaine, incluant les tentatives d'échanges de Pacioretty, laisse croire que l'organisation a réellement entrepris un virage jeunesse pour construire l'équipe autour de ses joueurs de 26 ans et moins.

En renonçant à monnayer ses choix pour de l'aide immédiate, Bergevin semble dans une logique de victoire à moyen terme, pas pour la saison prochaine, ni même la suivante. C'est Albert Camus qui a écrit qu'il est aisé d'être logique, mais presque impossible de l'être jusqu'au bout. Je doute que notre ami Marc ait lu "Le Mythe de Sisyphe", mais il est présentement face à ce dilemme et son plus gros problème n'est pas sa logique personnelle, mais plutôt le milieu médiatique montréalais dans lequel il évolue. Si le bon Marc s'avise de tenter d'être logique jusqu'au bout avec un plan de reconstruction, il va se faire crucifier sur la place publique par presque tout ce qui grouille de journalistes, de commentateurs et de blogueurs à but lucratif en quête de toujours plus de clics.

Parlant d'être logique jusqu'au bout, M. Brunet donne raison à Camus avec son papier de ce matin, car lui aussi est loin d'être logique jusqu'au bout. Pour l'être il lui aurait fallu s'attaquer à ses collègues qui réclament déjà à cor et à cri que Bergevin dépense la quasi totalité de sa marge salariale pour prouver qu'il fait tout ce qu'il peut pour gagner. Tous ceux qui veulent sa tête l'attendent déjà dans le détour. On veut le forcer à dépenser même s'il n'y a pas de bons achats à faire et même si l'acquisition de joueurs au bord du déclin signifierait d'amputer le temps de jeu de qualité qu'on pourrait donner à de jeunes joueurs pour les aider à s'adapter au niveau de la LNH. Puis, au final, si Bergevin donne un autre contrat à la Alzner, à défaut de pouvoir trouver mieux sur le marché, on va demander sa tête pour incompétence. Il faudrait que les Mathias Brunet de ce monde disent très fort qu'il n'y a pas de problème dans le fait de ne pas dépenser une marge 15 M$ s'il n'y a pas de joueurs intéressants disponibles et prêts à signer un contrat raisonnable à Montréal.

C'est clair, même s'il le voulait profondément, Bergevin ne pourra être logique jusqu'au bout avec un plan de reconstruction. Il devra faire des compromis et jouer sur deux tableaux. Vendre un peu d'espoir aux journalistes et aux acheteurs de billets, et sur le fond ne pas sacrifier de jeunesse pour du rafistolage. Sauf qu'avec cette façon de faire, l'espoir vendu sera déçu, et les cibles de ce stratagème vont réclamer sa tête, même si on sait que s'il s'en était tenu ouvertement à une reconstruction pure et simple, ils auraient réclamé sa tête dès le départ. En d'autre mots, Bergevin agit comme un gars qui sait qu'il ne passera pas les 18 prochains mois, mais qui, quitte à perdre son emploi, ne fera pas de folies pour la suite des choses. On pourra remplacer Bergevin, mais le marché malade de Montréal va rester. Il est là le plus gros problème. Trop de journalistes et de blogueurs à but lucratif qui veulent du court terme car la reconstruction ça ne vend pas et c'est ennuyant.

dimanche 24 juin 2018

Le repêchage sous Bergevin

Tous les journalistes et commentateurs qui veulent mal faire paraître Trevor Timmins commencent leur analyse du repêchage du CH par l'année 2008, Martin Leclerc est un de ceux-là. C'est bien entendu très malhonnête d'agir ainsi en excluant l'excellente année 2007. Timmins est en poste depuis 2003, ça commence à faire longtemps, tellement qu'on peut déterminer trois périodes distinctes depuis qu'il est en poste. Une première qui fut bonne de 2003 à 2007, ensuite. Une atroce de 2008 à 2011, une période de misère qui correspond à la fin de l'ère Gainey/Gauthier et à la célébration du centenaire de l'équipe et à la fin de l'ère Koivu. Qu'on veuille l'admettre ou pas, Timmins fut un passager dans cette période de rafistolage où le court terme primait sur tout. On lui a enlevé beaucoup de choix top-90 et la direction a orienté certains de ses choix importants, en particulier Leblanc et Tinordi. Finalement, la période actuelle commence en 2012 avec l'arrivée de Marc Bergevin comme DG du club et est toujours ouverte. Je suis d'avis que la période Bergevin marque un retour à un bon niveau de qualité en ce qui a trait au repêchage.

L'ère Bergevin est une période contrastée où on a redonné beaucoup de choix top-90 à Timmins au début, en 2012 et 2013, pour ensuite l'en priver pendant trois années consécutives, de 2014 à 2016, pour ensuite voir un retour à l'abondance de choix top-90 en 2017 et particulièrement cette année en 2018. Le malheur c'est que 2012 et 2013 furent deux très mauvaises années de repêchage passé la première ronde. Retournez voir ce qui est sorti de ces rondes et il n'y a pas de Weber, de Bergeron ou de Subban. Ensuite, 2014-2016 est un retour aux paramètres de 2008-2011. Timmins a été privé d'outils pour travailler, mais Petry et Shaw sont deux joueurs issus des choix sacrifiés. Même si cette période dure depuis maintenant sept ans, il est encore difficile de l'évaluer pleinement car deux repêchages gorgés de choix sont trop jeunes pour être jugés. Malgré cela on peut dire ceci. Dans l'alignement présumé du CH en octobre il y aura dix joueurs issus des choix des cinq premières années de cette période:

Domi
Hudon
McCarron
DeLaRose
Lekhonen
Petry
Scherbak
Juulsen
Drouin
Mete
Shaw


Donc, deux joueurs en moyenne par année. C'est une excellente moyenne. De ces cinq premières années, il reste dans le pipeline comme joueurs avec encore un potentiel légitime de percer:

Lernout
Evans
Vejdemo
Bitten

Aucun d'entre eux n'a de réelles chances de devenir un joueur d'impact, mais bon, ils sont tous issus de choix tardifs. Vient ensuite 2017 et 2018 qui comme je le disais sont deux années fastes en terme de nombre de choix top-90. Il est encore trop tôt pour juger, mais il me semble évident que la moyenne de deux joueurs par année produits sera maintenue, et pourrait facilement être dépassée, peut-être même doublée. Ça fait 18 prospects pour irriguer le pipeline du club. De l'an passé Poehling, Brook et Primeau sont considérés comme des top prospects, et Fleury et Ikonen comme prometteurs. Pour cette année, le repêchage du CH est classé comme un des meilleurs de la ligue par les experts. Ce repêchage pourrait être le meilleur de l'ère Timmins. Il est trop tôt pour l'affirmer avec certitude, mais le focus a été mis sur le talent pur.

En conclusion, on peut dire que le repêchage sous Bergevin, malgré certains mauvais coups inévitables, a retrouvé de la vigueur, surtout si on tient compte du rang des choix que le club avait. Les choix de repêchage du club ont retrouvé leur fonction, soit de fournir des joueurs qui peuvent jouer pour l'équipe.

samedi 23 juin 2018

Au tour de la deuxième ronde

Le CH a choisi un centre avec son haut choix de premier tour hier soir. Voilà au moins une chose que je jugeais importante. L'autre bon côté, Kotkaniemi est un des plus jeunes de sa cuvée, alors ça lui donnera plus de temps pour atteindre son plein potentiel et justifier son rang de sélection. Maintenant on passe au second tour et le CH a encore tous ses choix. La deuxième ronde est souvent surévaluée par les amateurs car on aime relever les Patrice Bergeron et les PK Subban qui y ont été choisis, mais on oublie trop facilement le nombre immense de flops et de joueurs marginaux qui y ont été choisis. La beauté pour le CH cette année c'est le nombre de choix qu'il possède et même si la moyenne générale est faible, il auront plusieurs chances de frapper des bons coups. Sauf que c'est bien plus tard qu'on le saura. Aujourd'hui ils auront tous un très bon potentiel aux dires de l'organisation. Qui sont les joyaux oubliés de la première ronde?

vendredi 22 juin 2018

Soir de première ronde

Pas vraiment de nouvelle à se mettre sous la dent. Juste des rumeurs dont on sait déjà que 99.9% d'entre elles s'avéreront fausses au final. Alors simplement un nouveau sujet pour discuter de ce qui va survenir ce soir.

jeudi 21 juin 2018

Barry Trotz avec les Islanders

Pas confirmé à 100% mais ça sort partout. Le père Lamoriello veut vraiment garder Tavares. Difficile de croire que Trotz a signé là sans assurances sur le retour de Tavares et peut-être d'autres améliorations. Je suis sûr que pour la bonne offre, Lou est prêt à échanger ses deux choix #11 et #12.

mercredi 20 juin 2018

Le consensus

On le sait tous, l'histoire le montre, les listes consensus des professionnels du dépistage travaillant pour des équipes de la LNH sont toujours truffées d'erreurs. Des joueurs choisis tôt qui auraient dû l'être plus tard, beaucoup plus tard, voire jamais, et des perles négligées qui deviendront dans les années qui suivent les symboles pour prouver l'incompétence  des recruteur en chef et des DG. Ces listes doivent donc être prises avec des pincettes. Nail Yakupov faisait largement consensus comme premier au total en 2012, et quasi l'unanimité comme choix top-10.

Pour s'amuser avant le début du repêchage de vendredi et samedi. Voici trois listes montées après consultations avec de nombreux dépisteurs travaillant pour des clubs de la LNH. Celle traditionnelle de Bob McKenzie de TSN et deux autres de LaPresse et du Journal de Montréal.

mardi 19 juin 2018

Mike Hoffman: faible valeur

Mike Hoffman a changé d'équipe deux fois en quelques heures. Les Sharks l'ont acquis pour pouvoir se débarrasser de Mikkel Boedker, et ensuite les Sharks l'ont refilé aux Panthers pour essentiellement un choix de deuxième ronde 2019. La folle histoire entourant Hoffman et sa conjointe semble avoir fortement fait chuter sa valeur. Je ne pense pas qu'on puisse se fier sur cet exemple pour juger du retour que le CH peut espérer pour Max Pacioretty.

lundi 18 juin 2018

Barry Trotz démissionne

Le p'tit bonhomme pas de cou ne niaise pas avec la puck. Il semble que l'orgueil de Trotz a été fortement touché par le refus de la direction des Capitals de lui offrir une prolongation de contrat l'été passé. Il a prouvé son point en gagnant la coupe, mais une crotte sur le cœur demeure, alors il quitte. À moins que ce ne soit pour une question d'argent ou à moins qu'il soit convaincu qu'à partir de maintenant les Caps ne pourront répéter à cause des contraintes salariales qui affaibliront l'équipe. Ça fait quand même drôle à voir. La loyauté dans le sport professionnel n'existe vraiment plus.

Simon Després à Laval?

Pour faire changement des prospects, une histoire intéressante aujourd'hui sur le site de La Presse. Une histoire qu'on connaissait déjà pas mal en fait, mais là Després exprime clairement son désir d'obtenir une chance de la part du CH et est même prêt à signer un contrat de la ligue Américaine pour y arriver. Il pourrait être le Éric Gélinas de cette année, mais en étant plus à caractère défensif. Contrairement à Gélinas, il a déjà démontré qu'il avait ce qu'il fallait pour s'établir dans la LNH. Il aura 27 ans en juillet. C'est encore jeune pour un défenseur. Il me semble qu'avec un coach comme Joel Bouchard on pourrait être surpris des résultats. L'organisation aurait peu à perdre. Ses chiffres l'an derniers en KHL n'avaient rien de spectaculaires, mais ils ne l'ont jamais été dans la LNH ou la AHL non plus.

vendredi 15 juin 2018

Alex Galchenyuk échangé contre Max Domi

Tout est dans le titre. Que dire de plus? Un autre échange bizarre de la part de Marc Bergevin. On jette l'éponge encore une fois sur un haut choix de repêchage du club en retour d'un joueur moins bien coté. Un autre échange qui risque de mal faire paraître Bergevin. Le seul point en apparence positif est que Domi est un an plus jeune, mais il est difficile de comprendre quelle est la direction de cette équipe. Galchenyuk a donné des signes qu'il pourrait être proche d'une pleine éclosion. Si c'est le cas je ne vois pas comment Domi pourrait suivre la cadence et rendre cette transaction égale. Ce geste découle probablement des fameux problèmes d'attitude qui semblaient obséder Bergevin lors de son post-mortem. J'espère que ma courte analyse est mauvaise et que je ne connais pas assez Domi, mais cette transaction me donne un mauvais sentiment. Un sentiment d'échec de la part de cette organisation, encore une fois.

La structure des contrats

La période de rachat de contrat s'est ouverte dans la LNH. Plusieurs journalistes y vont de leurs suggestions de rachats. Ce qui est notable toutefois c'est le nombre croissant de joueurs en déclin qui ne valent pas la peine d'être rachetés à cause de la grande part de leur rémunération qui est constituée de bonis au lieu de salaire. Les agents de joueurs ont découvert la faille dans le système et l'ont exploitée, et les proprios ont, comme d'habitude, plié l'échine, si bien qu'on donne maintenant de très gros contrats où la majorité de la rémunération est en bonis qui sont non rachetables selon la convention collective. Par exemple, cette semaine on a débattu de l'opportunité pour le CH d'obtenir Milan Lucic pour obtenir en prime le choix #10 détenu par les Oilers. L'idée était que si Lucic se montrait aussi mauvais l'an prochain, le CH pourrait racheter ses quatre dernières saisons. Sauf que pour les quatre dernières saisons du contrat de Lucic, 11.5 M$ sont des bonis et seulement 7.5 M$ sont du salaire. Ce qui veut dire qu'un rachat de Lucic coûterait 16.5 M$ sur les 19 M$ encore dus, et que l'impact sur la masse salariale demeurerait très élevé, variant de 4.5 M$ à 5.5 M$ par année. Donc, obtenir Lucic et son contrat n'a rien à voir avec l'obtention d'un joueur au contrat traditionnel tout en salaire et sans bonis. Donc, l'idée d'un échange sans retenue de rémunération avec Edmonton était finalement très mauvaise. Les Oilers devraient retenir une bonne partie des bonis de Lucic pour que cet échange ait du sens. Sur ce, je vous laisse avec un lien vers la structure du contrat de Carey Price. 83.3% du salaire en bonis, donc non rachetable. Tout ça pour huit ans avec une NMC. Bergevin doit faire sa prière chaque soir avant de se coucher. Quel contrat dément!

mercredi 13 juin 2018

Les commentateurs du ROC s'entêtent à envoyer Jack Johnson à Montréal

Après Elliote Friedman, c'est au tour de TSN de voir Jack Johnson à Montréal comme agent libre. Difficile à comprendre la rationalité qu'il y aurait derrière un tel geste. À moins que Bergevin n'ait rien compris du fiasco Alzner et qu'il cherche à construire la défensive la plus vieille et la plus lente de la ligue. Johnson ne viendra pas à Montréal sur un contrat de deux ans. Il va exiger au moins cinq ans et deviendra un autre joueur inéchangeable. Si je peux acquiescer à l'acquisition d'un joueur fini et surpayé comme Lucic, si ça peut permettre l'obtention d'un haut choix de repêchage. Acquérir un joueur comme Johnson qui est en fort déclin relèverait de l'incompétence la plus crasse. Si Bergevin n'a pas évolué dans sa mentalité, il mérite. de se faire congédier sur le champ. Mettre Johnson sous contrat est un geste simplement inacceptable pour le CH. Peut-être que c'est l'inconscient des journalistes du ROC qui les pousse à mettre de l'avant une telle mise sous contrat. Le but étant de voir les Glorieux rester dans les bas-fonds en ravageant leur masse salariale pour longtemps.

lundi 11 juin 2018

Lucic à Montréal? Vraiment? AJOUT

Notre ami Mathias Brunet y va d'un texte ce matin où il prône l'acquisition par le CH de Milan Lucic des Oilers, pas pour les qualités du joueur lui-même, mais comme outil de reconstruction. M. Brunet serait prêt à bloquer 6 M$ de la masse salariale du CH pour les cinq prochaines années, ou bien de racheter Lucic, après une couple d'années de mauvais services, pour obtenir des actifs de reconstruction avec Lucic de la part des Oilers. Il évoque un échange Lucic + choix #10 au total des Oilers cette année contre des choix de deuxième et troisième ronde plus un prospect. Il ne spécifie pas quel des quatre choix de deuxième ronde du CH il impliquerait, ni l'identité du prospect. Ça demeure donc assez vague. Feriez-vous un échange semblable? Pour moi ça n'a de sens que si le club décide vraiment de tirer un trait sur le noyau Price/Weber/Pacioretty/Petry. Si le club décide d'échanger ces joueurs au cours des trois prochaines années, dont Pacioretty d'ici le repêchage. Cela aurait du sens car le club délesterait de gros contrats et pourrait supporter la charge du contrat de Lucic ou même la charge de le racheter. Au cours des prochaines années les jeunes joueurs de l'organisation ne seront pas encore au stade de toucher le gros lot, mais si on veut continuer de bâtir autour du noyau de trentenaire évoqué ci-haut, l'acquisition de Lucic vient enrayer tout le processus. Si ça permettait de repêcher Veleno c'est sûr que je serait d'accord!!! Tant qu'à y être complétons ça avec un échange de Pacioretty à Vancouver pour le septième choix au total. Le CH se retrouverait avec les choix #3, #7 et #10 la même année. Qui a dit qu'il fallait finir dans les bas-fonds plusieurs années pour reconstruire?



AJOUT

Mathias Brunet précise sa proposition d'échange ce matin dans un nouvel article. Il suggère Lucic + #10 de Edmonton contre #35 de Montréal + Will Bitten. Si Lucic est un joueur fini ça semble généreux, mais si le but est vraiment de reconstruire, je suis d'accord. Un club en reconstruction échange ses vétérans et n'est donc pas accoté au plafond. Dans ces circonstances le contrat de Lucic est une simple dépense pour l'achat d'un actif.

samedi 9 juin 2018

L'importance des maillons forts au hockey

L'adage dit qu'une chaîne est aussi forte que son maillon le plus faible. Je suis tombé récemment sur un article qui tente de démontrer le contraire en ce qui a trait à une équipe de hockey. Contrairement au soccer ou l'adage tiendrait la route, la force d'une équipe de hockey serait dépendante de la force de ses maillons les plus forts. En d'autres mots, c'est la qualité des meilleurs joueurs d'un club de hockey qui a l'influence déterminante sur la force globale du club. Intuitivement on peut comprendre pourquoi c'est le cas au hockey et pas au soccer. Le soccer oppose deux équipes de onze joueurs où seulement trois changements irréversibles sont permis par match, c'est aussi essentiellement un sport aérobique, alors que le hockey est un sport essentiellement anaérobique où les joueurs produisent de courts efforts intenses et sont remplacés sur la glace à haute fréquence. Les changements de joueurs y sont quasi illimités et bien sûr réversibles et il n'y a que six joueurs par équipe sur la glace. Le hockey est donc un sport où un entraîneur peut exploiter les forces de son alignement et en camoufler les faiblesses par le temps d'utilisation de ses joueurs selon leur qualité. Il peut aussi tendre à opposer ses joueurs les plus faibles à l'opposition la plus faible de l'équipe adverse. Ainsi les moins bons jouent contre les moins bons la plupart du temps et le temps d'utilisation des joueurs est disproportionné en faveur des meilleurs éléments. Ainsi on comprend mieux pourquoi ce sont les meilleurs joueurs qui font la force réelle d'une équipe. Bien sûr, cela tient en autant que les moins bons joueurs ne soient pas d'un calibre totalement inférieur. En d'autres mots, vaut mieux avoir un club avec un ou deux excellents joueurs, quelques très bons et d'autres ordinaires, qu'un club avec juste des bons joueurs de niveau similaire. Un club de hockey qui aspire aux grands honneurs doit donc trouver le moyen d'obtenir ces maillons très forts, et l'article cité plus haut montre que 75% de ceux-ci sont obtenus via le repêchage. Ça rejoint aussi le sujet précédant où la prévalence des choix top-2 était démontrée chez les gagnants de la coupe depuis 2004.

vendredi 8 juin 2018

Washignton: Enfin la coupe!

Les Capitals viennent de s'ajouter à la liste des équipes ayant repêché un joueur dominant premier au total et qui ont gagné la coupe avec ce joueur comme élément principal. Washignton a repêché Alex Ovechkin 1er au total en 2004, juste après la victoire en finale de Vincent Lecavalier et du Lightning de Tampa Bay. Lecavalier était bien sûr le premier choix au total de 1998. Depuis 2004, il y a aussi eu Pittsburgh, avec Crosby et Fleury, trois fois. Chicago et Kane, aussi trois fois. Ça fait donc huit coupes sur quatorze rempotées avec un au moins un premier au total dans l'alignement. À cela s'ajoute Los Angeles qui a gagné deux fois avec Doughty choisi deuxième au total, Caroline avec Eric Staal, aussi un deuxième au total, Anaheim avec Chris Pronger et Boston avec Tyler Séguin aussi un deuxième au total, même s'il n'a pas été un facteur. On est à treize équipes sur quatorze gagnants de la coupe avec au moins un top-2 dans leur alignement, et je ne parle même pas de tous les autres joueurs élites issus du top-5 qui se retrouvaient dans les alignements de ces équipes. Il n'y a donc que Détroit et son paquet de choix tardifs élites d'une autre époque qui ont réussi à gagner le gros trophée au cours des quatorze dernières années sans au moins un choix top-2 dans leur alignement. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y a une tendance très lourde. Visiter les bas fonds ne garantit pas une coupe, mais ne pas les visiter garantit pas mal de ne pas la gagner. Même Las Vegas n'aurait pas fait mentir la tendance avec Marc-André Fleury le premier au total de 2003, mais à la fin la crème est remontée à la surface et Smith-Pelly et Eller ont donné la victoire aux Caps...

jeudi 7 juin 2018

Qui sera échangé?

TSN a publié sa liste d'appâts à échange. Sans surprise Pacioretty est assez haut sur la liste au # 5, mais surprise surprise, notre bon ami PK Subban est 10ième, alors que Alex Galchenyuk est 20ième. Il n'y a qu'un pur centre dans la liste, toujours le même, Ryan O'Reilly. Il est probable que les deux tiers de ces joueurs ne bougeront pas, mais on pourrait être surpris par des transactions impliquant des joueurs importants qui ne sont pas sur cette liste.

mardi 5 juin 2018

Reconconstruction: oui mais quelle reconstruction?

J'aillais répondre à un message que olalonde a fait ce matin en me disant qu'une reconstruction où il fallait perdre pour finir dans les bas-fonds ne le dérangeait pas et qu'une transition avec un joueur comme David Perron ne l'intéressait pas et qu'un jeune comme Ryan Poehling n'allait pas suffire à assurer le succès d'une telle stratégie. Au lieu d'une simple réponse sur le fil de discussion j'ai décidé d'en faire un nouveau sujet.

Bien sûr que Poehling ne suffira pas avec Perron à faire de ce club un aspirant réel à la coupe., mais qui a dit que ça ne tenait qu'à cela? Mon plan est bien plus large. Réaliser un échange impliquant Pacioretty qui permettrait d'aller chercher un choix top-12 qui s'ajouterait à notre #3 et tous les autres jeunes actifs du club, elle est là ma logique. Le tanking planifié prôné par certains est impossible à Montréal, à moins que Molson ne soit prêt à voir 40% de sièges vides au Centre Bell. Soyez assurés que ça n'arrivera pas. Malgré ce qu'en disent les tenants de cette approche le peuple y est allergique, et surtout, les acheteurs de billets, tout cela sans compter toute la faune médiatique qui vit à commenter le quotidien du club. On l'a vu cet hiver, même avec une chute à peu près involontaire on a passé l'hiver à lire et entendre des protestations et des hauts cris. On voulait la tête de Bergevin et même celle de Molson au bout d'une pique.

J'ai dit que la saison passée le club a fait une chute à peu près involontaire vers les bas-fonds car c'est la seule façon de tanker à Montréal. Tu ne peux pas planifier ta chute fermement. Tu peux juste faire comme Bergevin l'a fait l'été passé et ne pas avoir de plan B si des joueurs autonomes du club refusent de re-signer ici. Toutefois, un DG à Montréal ne peut pas répéter ce type d'erreur, c'est pourquoi Bergevin ne pourra pas rester les bras croisés cet été. Il doit maquiller sa reconstruction et l'embauche d'un David Perron irait dans ce sens. On donnerait de la viande aux chiens et la caravane de la reconstruction passerait malgré tout, pas de la manière pure souhaitée par certains, mais dans la jungle de Montréal il faut s'adapter pour survivre et accomplir quelque chose de significatif.

Il faut bien comprendre que le CH n'a pas besoin d'y aller avec une politique de la terre brûlée et reconstruire l'ensemble à neuf. Il y a déjà beaucoup de bons éléments dans ce club, et la plupart sont jeunes, voire très jeunes et pas encore avec le club. Le repêchage 2018 est critique et si on pouvait ajouter un choix autour du #10 aux dix choix que le club possède déjà, cette cuvée pourrait vraiment être un point tournant très important. Avec les choix #3 et #10 le club pourrait ajouter un jeune centre et un jeune défenseur très prometteurs au pipeline du club et il est loisible de penser qu'avec les neufs autres choix, deux ou trois autres coup sûrs seraient possibles, et qui sait, parmi ces coups sûrs, il pourrait toujours y avoir un coup de circuit. En plus, le club aurait toujours Price, Weber et Petry comme actifs vieillissants pouvant toujours rapporter un retour intéressant dans les trois prochaines années pour venir consolider l'ensemble.

Bien sûr, avec les jeunes joueurs et les prospects il y a toujours de l'incertitude sur le résultat final, mais c'est vrai même quand on vise les bas-fonds volontairement. On peut se retrouver avec des Yakupov premier au total, ou bien un Nugent-Hopkins dépassé depuis par plusieurs autres centres de son année de repêchage. En d'autres mots il n'y a pas de garantie. Si le CH ajoutait un autre choix top-12 cette année et qu'il ne se trompait pas avec ses deux premiers choix en plus de frapper l'huile sur une couple d'autres choix plus tardifs, 2018 pourrait supplanter 2007 comme meilleur repêchage de l'ère Timmins (et bien sûr on évite un autre stupide échange McDonagh). Ce que je tente d'exprimer c'est qu'il y a possibilité de reconstruire sans faire exprès pour perdre. Bergevin a les cartes en mains pour réussir, c'est toutefois l'exécution qui dictera la qualité du résultat. Un David Perron, dans ces circonstances, serait juste un joueur populaire pour faire patienter la clientèle sans leur dire vraiment qu'on est en reconstruction subtile.

dimanche 3 juin 2018

Les meilleurs espoirs québécois

Article intéressant du Journal de Montréal aujourd'hui sur les 20 meilleurs espoirs québécois en vue du repêchage 2018 de la LNH. Surpris d'apprendre que Bode Wilde est né à NDG et a une mère québécoise. Les deux autres noms qui ont retenu mon attention car je ne les connaissais pas du tout et qu'il pourrait y avoir un potentiel caché intéressant pour des choix plus tardifs sont le défenseur Justin Bergeron qui n'aura 18 ans que le 13 septembre. Il a tout de même accumulé près d'un demi-point par match la saison dernière, 30 points en 67 matchs. Il est 11 mois plus jeune que Nicolas Beaudin que certains voient en fin de première ronde. Beaudin avait obtenu 41 points en 64 matchs l'an passé, sensiblement au même âge. L'autre joueur qui a attiré mon attention dans cette liste, c'est Mathias Laferrière.  Lui aussi est très jeune et n'aura 18 ans que le 27 juin.  Il a obtenu 41 points en 67 matchs la saison dernière, mais surtout 22 à ses 26 derniers après le départ pour l'Armada de Drake Batherson.

vendredi 1 juin 2018

La priorité de Kovalchuk: Gagner

Ilya Kovalchuk reviendra dans la LNH la saison prochaine à 35 ans. Selon cet article de TSN il serait à la recherche d'un contrat similaire à celui de Patrick Marleau, soit environ 6 millions par année pour trois ans. Il dit que sa priorité est de se joindre à un club qui a une bonne chance de gagner la coupe. Quelle équipe prendra une chance sur ce joueur un peu énigmatique?